« Dans ce face-à-face démesuré d’un homme et d’une société, l’avocat se heurte à la peur, à l’émotivité populaires, aux juges, aux lois. (…) Il doit quelquefois s’élever contre les lois elles-mêmes (…). Dans le domaine politique, notamment, la force d’opposition de l’avocat peut sauver sinon des hommes, du moins des libertés. »
Gisèle Halimi, à l’Assemblée nationale le 22 avril 1982
Convaincu que la politique peut se loger dans toute procédure judiciaire, le cabinet lutte contre la répression des opposants, des militants, des activistes et plus généralement de tous ceux dont la pensée est empêchée.
La liberté comme fer de lance et le droit comme boussole, ses avocats réfléchissent, imaginent et construisent une défense garante du droit de s’exprimer, de manifester, de croire et d’exister.
Engagés dès la garde à vue, à la suite d’opérations policières contestables ou de manifestations, le cabinet s’oppose à la répression des mouvements, des soulèvements et plus généralement de tous ceux qui font vivre la République et la démocratie.
La répression politique est aujourd’hui multiforme et le cabinet assure une défense aussi bien en droit pénal devant les tribunaux correctionnels et les cours d’assises qu’en droit public et libertés fondamentales devant les tribunaux administratifs et le Conseil d’Etat.
Exemples de dossiers traités :
- Annulation par une Chambre de l’instruction de la perquisition d’une maison où se trouvaient des manifestants gilets jaunes, et par conséquent de l’intégralité de la procédure ;
- Annulation par le Conseil d’État du décret de dissolution du mouvement écologiste des Soulèvements de la Terre ;
- Défense d’un manifestant présent à une manifestation écologiste à Sainte-Soline et identifié sur la base d’un logiciel de reconnaissance faciale algorithmique ;
- Annulation par un Tribunal administratif des décisions d’isolement carcéral d’une personne mise en cause et détenue pour terrorisme ;
- Abrogation par le Conseil constitutionnel d’un article de la loi relative à l’état d’urgence permettant aux préfets d’interdire à des personnes de se rendre à des manifestations ;
- Annulation de la procédure et relaxe d’un manifestant parisien présent à la manifestation du 1er mai 2023 ;
- Annulation de plusieurs mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance (MICAS) dans le cadre des opérations de « sécurisation » des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ;
- Remise en liberté pour détention arbitraire obtenue devant la Cour de cassation après violation du droit au recours effectif en détention ;